Bouddha

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Par Joe Bennett de Melbourne, Australia

Bouddha Sri Lanka

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Le fondateur du bouddhisme est nommé Siddhārtha Gautama ; Siddhārtha est donné comme son nom personnel, mais il s’agit probablement d’un surnom tardif. Gautama, attesté sans conteste, est probablement son gotta, mais certains y voient l’appellation « fils de Dame Gautami », du gotta de celle qui l’aurait élevé à la mort de sa mère5. Il est encore appelé Gautama Bouddha, ou Shākyamuni (sage des Shakya) en raison de son appartenance à ce clan. Il porte de plus de nombreuses épithètes, comme Tathāgata, « celui qui est venu ainsi » [prêcher la bonne Loi]. Le titre de Bouddha lui fut accordé par ses disciples.

Le bouddhisme est devenu pour certains(es) une religion, mais est plus considéré comme une philosophie de vie.

 

Communauté spirituelle :

Durant les quarante-cinq dernières années de sa vie, Bouddha voyage dans la région du Gange et de ses affluents. Il enseigne sa pratique méditative et fonde la communauté des moines et nonnes bouddhistes, le sangha, afin que ses enseignements se perpétuent après sa disparition. Son école bénéficie généralement du soutien des rois de Magadha et survit à une première tentative de schisme de la part de Devadatta.

Sentant sa mort venir, il demande à son disciple Ananda de lui préparer un lit entre deux sals et décède à Kusinara dans l’actuel Uttar Pradesh, à l’âge de quatre-vingts ans. Il rassure le forgeron Chunda qui lui a offert son dernier repas et s’inquiète, au vu des symptômes, d’avoir peut-être intoxiqué l’ascète. Le nom du plat servi, sūkaramaddavam, se composerait de « porc » (sūkara) et « délice » (maddavam), mais sa nature exacte, porc ou champignons (délice des porcs), reste inconnue. En tout état de cause, si le végétarisme est un idéal bouddhiste, les moines et nonnes, qui mendient leur nourriture, sont encouragés à accepter toutes les offres qui leur sont faites, mêmes carnées.

Il s’installe en Parinirvana dans la forêt afin de parachever sa libération.

Les derniers mots du Bouddha sont : « L’impermanence est la loi universelle. Travaillez avec diligence à votre propre salut. »

 

Ses autres citations :

  • Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez.
  • Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.
  • Il y a quatre pensées illimitées : l’amour, la compassion, la joie et l’égalité d’âme.
  • Il n’existe pas de feu comparable à la passion, de désordre égal à la haine, de malheur tel que l’existence individuelle, de bonheur supérieur à la quiétude.
  • Entre le ciel et la terre, il n’y a qu’une demeure temporaire.
  • Développe un esprit qui soit vaste comme l’espace, où les expériences agréables et désagréables peuvent apparaître et disparaître sans conflit, lutte ou douleur. Demeure dans un esprit vaste comme le ciel.
  • L’esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court où il veut. Il est bon de le dominer. L’esprit dompté assure le bonheur.
  • L’esprit instable et dispersé, ignorant la vraie doctrine, aimant la flatterie, ne sera jamais mûr pour la sagesse.
  • C’est par la foi que l’on peut traverser les courants. Et c’est par la sagesse que l’on obtient la pureté.

Citations choisies




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